La collection "Œuvres choisies" de Georges Pompidou
Les écrits de Georges Pompidou sont dans l'ensemble peu connus ou peu accessibles. Nous éditons actuellement des volumes intégraux des discours publics, dont les premières années (1962 à 1966) sont d'ores et déjà disponibles en ligne.
Pour faire connaître certains textes majeurs, l'Institut Pompidou lance une collection "de poche" : un petit format, une mise en page attrayante, des PDF légers, une parution bimensuelle, retrouvez cette collection en ligne à partir d'octobre! La nouvelle satirique "Girondas" ouvre le bal avec une petite parodie de mai 1968, avant d'aborder des thèmes chers à Georges Pompidou : l'agriculture, le sens de la politique, la poésie, la crise des civilisations...
Déjà parus :
No 1 : Girondas
En 1971, lors de ses vacances à Cajarc, Georges Pompidou, président de la République, avait écrit une nouvelle où il évoquait, sur le mode satirique, les évènements de 1968. Ce texte fut publié, pour la première fois, dans le n°602 du Point, le 2 avril 1984.
No 2 : Discours de Chicago
Georges Pompidou fait son premier grand voyage à l’étranger aux États-Unis, du 24 février au 3 mars 1970. Le 28 février il est à Chicago où, en l'honneur du couple présidentiel, l'Alliance française de Chicago et le Chicago Council on Foreign Relations organisent un dîner au Palmer House, un grand hôtel dans le centre historique de la ville. Dans ce texte célèbre, Georges Pompidou envisage l’action politique comme une réponse à la déshumanisation, la pollution, la perte de sens, autant d’aspects de la crise de la civilisation technique occidentale.
No 3 : Discours des Renardières
À l’occasion du 25e anniversaire de la création d’EDF-GDF, le 12 mai 1971, Georges Pompidou se rend au centre de recherches EDF des Renardières, non loin de Fontainebleau, créé en 1964. Inaugurant un générateur de force, le Président prononce un discours traçant les grandes lignes d’une politique de l’énergie.
No 4 : Poésie et politique
Ce texte rédigé par Georges Pompidou devait être lu lors d’une soirée à la Comédie-Française, le lundi 28 avril 1969. Mais le résultat du référendum du 27 avril a pour conséquence la démission du général de Gaulle : à l’aube de la campagne pour les élections présidentielles, Georges Pompidou sera remplacé par Jacques Toja.
No 5 : D'une politique agricole
Georges Pompidou consacre le samedi 26 juin 1971 à une visite dans le Cantal : son village natal, Montboudif, avant Saint-Flour, où un déjeuner rassemble les élus cantaliens. C’est durant le déjeuner qu’il prononce ce grand discours qui propose une vision d’ensemble de l’avenir de l’Auvergne, articulée autour du soutien à l’agriculture et à la ruralité, de la décentralisation, du développement du tourisme et de la construction européenne.
No 6 : Le médecin et le politique
Après un premier congrès en octobre 1955, l'Ordre national des Médecins organise le deuxième congrès international de morale médicale à Paris en mai 1966. Le général de Gaulle préside l'ouverture solennelle du congrès au château de Versailles.
La séance de clôture, l'après-midi du 27 mai à la Sorbonne, voit intervenir notamment André Maurois (Académie française), le professeur Robert de Vernejoul (président de l'Ordre national des médecins) et Georges Pompidou.
No 7 : Le noeud gordien
Entre 1968 et 1969, après les événements de mai 1968 et alors qu’il est député du Cantal, Georges Pompidou entame la rédaction d’un essai politique qui serait une synthèse de ses réflexions sur les transformations du monde, la place nouvelle de la technique, l’ébranlement de la civilisation occidentale, le rôle de la politique. Le Nœud Gordien, resté inachevé, est paru en 1974, après le décès du Président. Nous vous en proposons le dernier chapitre, précisément intitulé « Le Nœud Gordien » (édition Flammarion, 1984, pages 197-205).
No 8 : Discours de Toulouse
Le vendredi 7 mai 1971, Georges Pompidou se rend à Toulouse en Concorde, dont c’est le vol inaugural avec transports de passagers. À l’occasion de ce voyage, il prononce un grand discours à l’Hôtel de Ville.
Le cas de Toulouse lui permet de développer ses conceptions en matière d’aménagement du territoire, de décentralisation, de soutien à l’industrie et à la recherche. C’est aussi l’occasion, pour le président de la République, de rappeler le sens et les objectifs de la politique de la France, sur le plan national comme international.
No 9 : Discours de San Francisco
Georges Pompidou se rend aux États-Unis pour son premier grand voyage à l’étranger, du 24 février au 3 mars 1970. Lors de son étape à San Francisco, le 27 février, il visite la ville et la baie, ainsi que le centre universitaire de Stanford. Reçu par le gouverneur de Californie, Ronald Reagan, pour un déjeuner au Fairmont Hotel, Georges Pompidou prononce ce discours analysant les contestations qui se développent dans la jeunesse française comme américaine.
No 10 : Discours devant l'UNESCO
Dans la matinée du 4 novembre 1971, Georges Pompidou prononce ce discours lors du 25e anniversaire de la fondation de l’UNESCO, dont le siège se trouve à Paris. À cette occasion, il revient sur le thème de la crise de la société technologique. Face à certaines impasses de la modernité, l’art et la culture sont un moyen de redonner sens et valeur aux civilisations, toutes également porteuses de la même aspiration à l’universel.
No 11 : Discours de Savigny-les-Beaune
Les 29 et 30 octobre 1970, Georges Pompidou se rend en Bourgogne pour inaugurer le dernier tronçon de l’autoroute du Sud, entre Pouilly-en-Auxois et Mâcon. Il visite ainsi Pouilly-en-Auxois, Beaune, Châlons-sur-Saône, Mâcon, Lyon. Le Président est le premier à circuler sur la nouvelle portion d’autoroute, au volant d’une R16. S’arrêtant sur l’aire de Savigny-les-Beaune, il prononce ce discours qui envisage les autoroutes sous un triple aspect : le réseau rapide au service de l’économie, l’outil d’aménagement du territoire, l’instrument d’une libération individuelle.
À paraître en 2017 : la crise de la jeunesse, autoroutes et transports, Europe...